Philippe Presles met fin aux suspens à propos de la e-cigarette
E-liquide, cigarette électronique, ces deux mots ont déjà fait couler tant d’ancres sur le Net. Les médias trouvent et cherchent comme d’habitude le moyen d’affoler les internautes. En effet, cela fait plusieurs mois que le sujet concernant l’ecig départage le web. Il y a ceux qui se rangent du côté des anti-e-cigarettes et ceux qui se montrent très protecteurs vis-à-vis de ce produit comme Philippe Presles, un médecin incontesté du tabac.
Lors du Salon Vapexpo qui a eu lieu en mars dernier à Bordeaux, Philippe Presles, un tabacologue de renom, a bien fait savoir que le vaporisateur personnel n’est pas aussi dangereux que les médias prétendent. Ce fervent défenseur du vapotage a profité de cette occasion pour mettre les choses au clair. Selon lui, l’article propagé par New-York Times le 23 mars dernier concernant les statistiques d’intoxication suite à la consommation des e-liquides en 2013 doit être révisé. Pour rappel, il s’agissait de chiffres alarmants indiquant 1 351 cas de personnes atteintes par une intoxication l’année dernière, une information qui serait venue tout droit des centres d’appel antipoison américains. La même source d’information indique que cette intoxication concerne pour plus de la moitié, des enfants de bas âge de moins de 5 ans, ce qui a forcément augmenté la répulsion qu’éprouve l’autre moitié la population envers l’e-cigarette.
Qui sont à l’origine du débat de l’e-cigarette ?
Comme l’on peut s’y attendre, les médias se sont bien sûr empressés de publier la nouvelle dans les quatre coins du globe. Erreur, ils n’ont pas pris le temps de bien vérifier la fiabilité de la source d’information, du moins à en croire les dires de Philippe Presles.
Durant son interview, Presles affirme qu’aucun mort par intoxication n’a été déclaré jusque-là pour motif de consommation de ce produit. Il ajoute que chaque année, le taux d’intoxication répertorié aux Etats-Unis est minime, soit 0,06%. D’ailleurs, sur les 1 351 appels concernant le cas d’intoxication de l’e-cigarette, seuls 365 cas s’agissaient d’une hospitalisation « mineure ».
Les fervents défenseurs de la clope électronique l’on bien comprit, toutes les rumeurs non ou à moitié fondées qui se propagent sur le net proviennent des principaux concurrents de l’industrie de la cigarette électronique. Ici, on parle bien évidemment des industries du tabac qui considèrent l’e-cigarette comme une réelle menace pour leur business. En l’occurrence, les médias sont toujours à l’affût pour dramatiser les choses.
Conclusion
Somme toute, les chiffres d’intoxication générés par la consommation de la cigarette électronique sont de loin alarmants comparés à ceux provoqués par d’autres produits notamment le tabac et la cigarette traditionnelle. Bien que, selon Presles, il faut relativiser le risque d’intoxication, il est néanmoins conseillé de faire attention à ce que l’on consomme et ne pas laisser les produits de vapotage à la portée des enfants. Qui prendra le dessus dans cette lutte sans merci qui oppose les défenseurs et les opposants de l’e-cigarette ? Seul le temps nous le dira.